Delwood

Un atelier de peinture pendant les vacances et toujours quelque chose d’inattendu, ceci provoque de l’étonnement et de la surprise au sein du cocon vacances. C’est souvent les premiers arrivés qui sont le plus assidus aux ateliers, mais la curiosité souvent reste lointaine et la fréquentation de l’atelier est irrégulière. Je remarque toutefois que l’horaire est très adapté aux adolescents qui ne sortent de leur monde que vers 21H . Une fois la barrière de la curiosité dépassée je rencontre des participants très ouverts et souvent les adolescents très avertis sur le sujet de «STREET ART», ceci entraîne une bonne ambiance dans l’atelier . Je remarque que les participants adolescents sont pour la plus part déja des créatifs ceux qui n’ont pas la fibre artistique n’osent pas se montrer face au groupe. L’atelier est largement fréquenté par les PRE-ADOS et ils sont souvent plus d’une vingtaine à y participer, leurs idées sont débordantes . Spectateurs / Acteurs / parents/ enfants : Il y a une grande émulation entre les participants lorsque les parents sont présents dans l’atelier: «regarde MAMAN ce que je sais faire!» Les spectateurs sont souvent nombreux après le repas et très nombreux lors des «repas festifs» , ce qui induit des recors au niveau de l’exécution des oeuvres. Je dirai donc que la présence des spectateurs est essentielle au bon déroulement des ateliers. C'est un atelier ouvert avec la surprise quecette pratique du «TAG» ou écriture urbaine se démocratise au point d’être pratiquée en vacances. Je travaille à modérer les idées envers le tag qui sont souvent négatives et tournées vers le vandalisme pour rectifier ce fossé entre les pensées des gens et la pratique réelle alors que cette pratique se démocratise dans les grandes villes . Il existe des réseaux associatifs qui permettent de pratiquer cet art dans de bonnes conditions, par exemple murs autorisés, usines abandonnés, murs d’écoles ou de collèges.

"La peinture dénoue toutes ses tensions et provoque du plaisir et de l’échange".